Libourne. Ils sont différents… comme tout le monde, la journée handicitoyenne du collège Marguerite-Duras
Actualités. Pour la deuxième année consécutive, le Collège Marguerite-Duras de Libourne a donné le coup d’envoi de sa semaine handicitoyenne. L’objectif de cette journée pour toutes les classes de 5e était de « bousculer » les collégiens en les confrontant aux handicaps visibles et invisibles, via des ateliers de mise en situation.
Publié le 03/12/2025 à 12h11, mis à jour le 09/12/2025 à 14h45 – Par Marianne Calero
Les collégiens ont été mis en situation au travers de différents ateliers. – © Collège Marguerite-Duras
Le coup d’envoi de la semaine handicitoyenne dédiée aux handicaps visibles mais aussi invisibles en Gironde a été donné au Collège Marguerite Duras de Libourne, qui accueillait pour la 2e année consécutive cet événement. L’objectif était de « bousculer » les collégiens en les mettant en situation de handicap, qu’il soit visible ou invisible, afin de concrétiser l’apprentissage du « vivre ensemble ».
Toutes les classes de 5e ont participé à l’événement durant la journée. La principale de l’établissement, Sandra Lefumat, et le CPE, Jean-Louis Michaux, directeur adjoint et référent inclusion, ont salué une action percutante qui répond à un besoin éducatif profond : celui d’ouvrir le regard des jeunes sur des réalités parfois méconnues. Le temps fort de cette édition résidait dans l’introduction d’un atelier dédié à la santé mentale. Ce choix, qui fait écho à une cause nationale et internationale, vise à aborder un phénomène sociétal émergent chez les jeunes.
L’atelier, animé par des professionnels du Centre Hospitalier de Libourne et par l’infirmière de l’établissement, Mme Amador, a permis d’offrir un espace de dialogue structuré et délicat, loin des tabous. Cette approche s’est ajoutée à une riche palette d’animations : le Handisport (Boccia), la découverte des handicaps invisibles (TND) et les mises en situation de cécité (parcours piéton ou en tandem). L’organisation de ces six ateliers, où les classes ont tourné toutes les 55 minutes, a été assurée grâce à l’implication forte des équipes éducatives et au soutien indispensable du Lions Club.
Ce club-service ne s’arrête pas là, puisqu’il déploie d’autres programmes tels que le « Passeport pour la vie », conçu pour former enseignants et éducateurs au « mieux vivre ensemble » et à des sujets variés allant de l’addiction à la parentalité a précisé à ce sujet André Delhaye, déjà mobilisé sur l’événement l’an passé.
Les organisateurs, menés par la Présidente de DCTLM33, et l’équipe de direction ont d’ores et déjà émis la volonté d’élargir l’impact de ces journées, avec le projet d’organiser une semaine complète de sensibilisation sur le Libournais. En attendant, l’évaluation de cette édition se poursuivra avec un sondage prévu auprès des élèves via Pronote, ainsi qu’une extension aux enseignants participants, afin de mesurer les apports concrets de cette action citoyenne pour la construction d’un établissement plus inclusif.